…. car, en effet, le chef du rexisme, le "père" Léon Degrelle a apporté un nouveau sens à notre vie, pour nous ses jeunes disciples politiques qui militions au sein de ces organisations lyonnaises d’extrême droite qui, il faut dire la vérité, étaient ouvertement neo-fascistes, comme le CLAN ou le parti néo-fasciste de la région Rhône-Alpes que j’avais fondé : le CRAN (Comité de Réflexion et d’Action Nationaliste) qui regroupait de nombreux militants issus de la classe paysanne et ouvrière.
C’est ainsi, que nous étions fascinés par Le "père" Léon Degrelle qui fut, ne l’oublions pas, un militant ultra-neutraliste durant la "drôle de guerre" et le 10 mai 1940, Léon Degrelle fut interné avec de nombreux camarades germanophiles par les autorités belges, le jour de l’offensive allemande contre l’occident décadent, parce qu’il n’était pas bien vu d’être un partisan de l’Allemagne nationale et sociale, tout comme aujourd’hui, les partisans de la Palestine sont mal vus. Va-t-on interné tous les partisans de la Palestine, hein !
Ce qui nous plaisait chez le "père" Léon Degrelle, c’était son charisme qui nous faisait chavirer, qui nous électrifiait et il avait 100 fois plus de charisme que le maréchal Pétain. Nous écoutions religieusement ses discors destinés à la jeunesse néo-socialiste, et le discours nous plaisait tellement que nous en pleurions de joie, hein ! Car le père Léon Degrelle avait embrigadé la jeunesse sur un modèle ouvertement fasciste, avec chemises noires, marches au flambeau, chants au drapeau contre l’ "immobilisme politique", la gangrène qui pourrissait la jeunesse Belge, nationale et sociale, hein !
Le "père" Léon Degrelle fut détesté par certains militaires allemands, et je crois pas que l’on ne puisse le qualifier de "pro-nazi" car j’en veux pour preuve la déclaration du général Reeder (l’administrateur militaire de la Belgique) qui disait de lui : "gross angelegte Reklame" (une réclame de grand style) en le qualifiant d’un tonitruant "ein Scharlatan"….