L’autre jour, à Vichy, j’errais et ensuite j’ai pris ma douche avec un savon à base de suif

Il y a des moments où l’on a la tête ailleurs quand on erre et que l’on va ensuite faire ses courses. L’autre jour, j’ai pris une bonne douche avec un savon à base de suif. Je ne savais plus que certains savons étaient à base de suif et mon dieu, une odeur sui generis a rempli ma douche. Il y avait une telle odeur que j’ai dû aérer dans les plus brefs délais, ma douche, oui, ma douche. Mais, je le reconnais, je veux toujours aller à fond de train alors, c’est normal, que les choses soient mal faites et au train où vont les choses, bientôt le train partira sans que je ne m’en rende compte et me laissera, en plan, sur le gazon où l’herbe pousse de moins en moins vite de nos jours. Ce savon à base de suif, et bien, figurez-vous, je vais vous dire ce que j’en ai fait, hein ! Moi, je suis pour la propreté et j’ai horreur de la saleté car nous avons toutes sortes de savon présentées dans le petit commerce. Moi, mon préféré, c’est le savon de Marseille, mais je n’ai pas fait attention, j’ai acheté du savon à base de suif, oui, de suif. Suif de mouton ou suif de boeuf, je n’en sais rien. Tout ce que je sais, c’est que ce savon-là, Oup, je ne l’ai pas gardé car, chez moi, je ne garde pas de savon à base de suif. Non, moi, du savon pareil, je n’en veux pas, je le laisse aux autres. C’est pas que je veux mener grand train, mais moi, le savon à base de suif, je n’en veux pas, je le laisse aux autres qui écoutent les gazouillis de çi, de là. Rassurez-vous, j’ai encore de l’odorat, quand je vous dit que ce savon était à base de suif c’est que ça ne sentait pas le gaz car chez moi, il n’y a pas de gaz. Mais, je n’ai rien contre le savon à base de suif mais quand je pense au suif, ça me donne envie de vomir, surtout avec cette chaleur. C’est dégoutant mais pourtant, l’industrie chimique a encore besoin de suif pour faire du savon, hein. Moi, c’est terminé, je ne veux plus acheter de savon à base de suif parce que je préfère des savons où il n’y en a pas.