Marc-Claude de Portebane : de la politique au métier de l’information indépendante

Dans son journal satirique "Le Père Léon", Marc-Claude de Portebane a toujours donné la priorité à l’information. Parti de zéro, il a fondé son journal avec les amis de la vérité, à savoir, Jacqueline Vendrand-Voyer (maître de conférences à l’université de droit de Clermont-Ferrand, Bernard Trapes (professeur de philosphie au lycée Banville de Moulins), Dr Hervé Belpomme (médecin généraliste à Jaligny/Besbre) et Didier Cottel (professeur de sports et poète). Marc-Claude de Portebane a sillonné inlassablement les terres du bourbonnais essayant de dire LA VERITE dans son journal satirique, réalisant tous les reportages, les photos, la recherche des pubs pour garantir l’indépendance du journal, la mise en page et la PAO, écrivant des centaines d’articles agrémentés de photos, effectuant lui-même les livraisons. Un travail de titan pour un seul homme. Tous ses journaux sont présents à la bibliothèque nationale de France mais aussi à la bibliothèque municipale de Vichy (Fonds spécial). La liberté de la presse n’ayant que des limites, Marc-Claude de Portebane n’a pu faire face aux flots de procès pour "diffamation" qui ont émaillé son parcours journalistique car aussi bien au pénal qu’au civil, c’est le directeur de publication qui est responsable devant les tribunaux. Au fil du temps, malade et fatigué, il n’a pu continuer à assurer la publication de ses journaux satiriques écrits, vers la fin, qu’à coups de fortes doses d’alcool et de cigarettes. "Je buvais jusqu’à 2 litres de whisky et autant de bière par jour et je fumais 50 à 60 cigarettes par jour pour assurer la sortie de mes journaux. Je ne mangeais pratiquement pas. D’ailleurs mon permis de conduire a été annulé et suspendu pendant plusieurs mois et je ne dormais que 4 à 5 heures par nuit, des fois à même le sol" nous confiait-il récemment. Marc-Claude de Portebane a été considéré comme un des meilleur journaliste de son époque par plusieurs personnalités. Mais personne n’est infaillible, pas même Marc-Claude de Portebane qui a accumulé les erreurs de toute sorte depuis 2005. Acculé de toute part, le bateau "Le Père Léon" a commencé par sombrer comme le Titanic. Depuis, Marc-Claude de Portebane s’est enfoncé dans la vase et n’a pu faire face à plus rien du tout. "J’ai commencé avec zéro, j’ai terminé ma mission très en dessous de zéro et maintenant je suis devenu pratiquement clochard" nous racontait-il depuis sa 4° tentative de suicide depuis le début de l’année 2008.