Le grand-père de Marc-Claude de Portebane, le vieux fasciste Charles-Louis de Portebane était un proche ami du général Pinochet

Après la chute de son ami Bénito Mussolini, fait prisonnier un temps par les Allemands et libéré peu après, l’avant-gardiste du fascisme italien, Charles-Louis de Portebane est parti en Amérique du Sud, en Argentine et ensuite au Chili où il a fait connaissance d’Augusto Pinochet, le futur président démocrate du Chili. Charles-Louis de Portebane serait mort de façon mystérieuse en mer mais selon certaines sources, il aurait vécu assez longtemps pour voir s’épanouir le régime de son proche ami Augusto. Charles-Louis de Portebane était un homme de coeur et de raison mais en politique, il ne fallait jamais transiger avec l’ennemi trotskiste, disait-il. Charles-Louis de Portebane a écrit un essai dont les extraits seront publiés ici. Que puisse être transmis à la jeunesse européenne la pensée du vieux fasciste Charles-Louis de Portebane !

 Augusto Pinochet, de son vrai nom Augusto José Ramón Pinochet Ugarte, (né le 25 novembre 1915 à Valparaíso au Chili et mort le 10 décembre 2006 à Santiago), est un militaire, dictateur, et chef d’État chilien, général en chef de l’armée chilienne de 1973 à 1998, président de la junte militaire gouvernant le Chili de 1973 à 1981 et président de la république du Chili de 1974 à 1990.

Le général Pinochet a pris le pouvoir le 11 septembre 1973 par un coup d’État militaire[1] contre le gouvernement d’Unité populaire du président socialiste élu en 1970, Salvador Allende. Suite au coup d’État du 11 septembre 1973, le général Pinochet dirige le pays pendant 17 ans, d’abord à la fois comme président de la junte militaire (19731981) et comme président de la république auto-désigné (19741981) puis seulement comme président de la république dans le cadre d’un nouveau régime constitutionnel à partir du 11 mars 1981.

Son régime est marqué par de multiples violations des droits de l’homme (plus de 3 000 morts et disparus, principalement dans les 5 premières années du régime selon le rapport Rettig, plus de 35 000 torturés, des dizaines de milliers d’arrestation de dissidents), lesquelles ont fait l’objet de deux rapports et de 4 procédures judiciaires dans les années 1990 et 2000, et occasionnent l’exil de plusieurs centaines milliers de Chiliens. Sur le plan économique, son régime est marqué par la libéralisation de l’économie, la liberté des changes et l’ouverture du pays à la concurrence internationale[2], réformes inspirées par les « Chicago boys », rompant avec les précédentes politiques économiques interventionnistes[3], et qui sont contestées[4],[5],[6].

En 1988, il perd le référendum qu’il avait organisé pour se maintenir au pouvoir, doit organiser la transition démocratique, et cède le pouvoir à Patricio Aylwin (nouveau président élu) le 11 mars 1990. Il reste commandant en chef de l’armée chilienne jusqu’en 1998, puis devient sénateur à vie, en tant qu’ancien président.

En novembre 1998, il est arrêté à Londres à la suite d’une plainte internationale pour « génocide, terrorisme et tortures ». Il est libéré pour raisons de santé en mars 2000. Personnalité très controversée au Chili, il est mort en décembre 2006 sans avoir été jugé.

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